The emergence of environmental journalism in 1960s Sweden

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The environment and global crises

3 The emergence of environmental journalism in 1960s Sweden

La mêlée peut être présentée comme un couple mécanique avec 2 axes de poussée opposés et décalés qui induisent un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre. Ce déséquilibre devra être compensé sur des axes différents selon la position des

9 Le renforcement musculaire permet la diminution des douleurs. Mais, des éléments manquent pour affirmer qu’il contribue à éviter les cervicalgies. En tout état de cause, un échauffement personnalisé au poste est aussi nécessaire pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions avant d’entamer un match.

composants de la mêlée. Les poussées seront donc orientées, en respect du règlement, du bas vers le haut, les bassins des joueurs étant plus bas que leurs épaules et vers la droite (ou axe concentré sur le talonneur adverse).

Pour ce faire, les préconisations des techniciens et formateurs fédéraux sont de garder les appuis inférieurs plus espacés que la largueur du bassin et en retrait de ce dernier en conservant un angle cuisses / tronc de 130°, d’avoir le dos plat, la tête relevée et d’inspirer lors de la flexion puis de bloquer sa respiration et d’expirer seulement après l’impact, ces éléments constituant ce qui est communément admis et accepté par les entraîneurs. Si il existe une posture conseillée comme nous venons de le voir, d’autres postures sont par ailleurs totalement proscrites : par exemple, avoir les jambes tendues lorsqu’on est première ligne, être en déséquilibre avant l’impact, avoir le dos rond, avoir les appuis éloignés, serrés ou trop écartés, mettre la tête en avant (bélier), anticiper les commandements, pousser vers le bas ou vers le haut (alors qu’il est demandé de pousser dans l’axe), déclencher l’entrée en mêlée par les deuxièmes lignes (la deuxième ligne pousse la première et met les joueurs de premières lignes en déséquilibre avant), exercer pour les joueurs de deuxièmes lignes leur point de poussée trop bas sur le pilier (normalement juste sous le fessier).

Il s’agit à l’entraînement d’insister sur ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter. D’après Didier Retière, « l’entraîneur doit faire valider « la bonne position » à ses joueurs, qu’ils

l’intègrent, qu’ils la ressentent et derrière, il faut les entraîner à ce qu’ils la maintiennent quelle que soit la pression, quels que soient les déplacements. ». Par conséquent, la posture

doit être éprouvée en situation statique. Les discours sont souvent imagés pour permettre une meilleure compréhension : pour avoir le dos plat, il suffit de « sortir le cul » et de « sortir la

poitrine » pour fixer les omoplates ; pour être fléchi, il faut avoir une certaine souplesse des

genoux, la travailler et l’entretenir. Mais il s’agit aussi d’apprendre à maintenir cette bonne

posture malgré les pressions et les déplacements. Ces deux types de contraintes lors des

mêlées perturbent la posture du joueur de première ligne. Didier Retière insiste particulièrement sur l’importance de « sentir les pressions pour rester bien placé » et « rester

bien placé en ayant ressenti les pressions ». Des exercices au joug sont par exemple

préconisés pour travailler les postures, éprouver des sensations, sentir l’orientation des pressions ainsi que leurs incidences. Dans ces exercices, faire varier la pression, créer de l’incertitude permet au joueur d’apprendre à percevoir ces pressions. Ils doivent aussi comprendre leur action, à savoir « ce qu’il se passe quand… » (« ... tout le monde pousse sur

l’épaule droite » par exemple), et ce « avant de rentrer » comme le propose Didier Retière « dans les mécanismes de réaction ». La capacité des joueurs à s’adapter à des situations

d’opposition qui sont proposées à la fois par l’adversaire et par les partenaires doit être développée. Les joueurs doivent être réactifs et garder le dos placé malgré les déplacements et/ou tout en se déplaçant. Les experts insistent sur l’importance de faire des petits pas, sans croiser les appuis : si le joug ne renvoie pas de pression, les adversaires en mêlées en opposition vont quant à eux produire une force qui va déstabiliser le joueur. Différents exercices sont proposés par les experts pour apprendre à maintenir une posture : des exercices les yeux fermés ou des entrées en mêlée au joug sans talonneur, ou sans se lier (placement des bras mais pas crochetage avec les mains) par exemple. Il s’agit d’introduire des perturbations pour que les joueurs apprennent à retrouver une position, à se gainer pour garder/retrouver la bonne posture.

Le problème le plus important identifié par Didier Retière lors de l’entrée en mêlée est l’impact : « c’est l’impact qui détruit la posture, donc il va falloir mettre en place un impact

qui va nous permettre de maintenir une posture ou de la retrouver le plus vite possible ». Pour

ce faire, la phase de préparation et la pré-action au contact sont essentielles. Les appuis au sol doivent être suffisamment espacés pour garder une bonne maitrise et un équilibre, les genoux pliés, le dos plat et la poitrine sortie (les omoplates qui se rapprochent dans le dos), le menton levé, les yeux ouverts, le regard face à l’adversaire sans modifier le placement de la tête qui reste dans l’axe du dos. La ligne des épaules doit toujours rester au dessus de celle du bassin. Cette posture doit être maintenue après le contact, les joueurs devant être capable de dissocier leurs appuis bas du haut du corps. Il apparaît, dans les préconisations, que les aspects mentaux tels que la concentration, la volonté et l’agressivité sont très importants dans ce travail.

La formation du joueur de première ligne proposée est construite autour de l’apprentissage d’une posture de référence. Le joueur doit être en mesure de la réaliser, de l’identifier, de la maintenir et d’y revenir.

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